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French to Spanish: La Cumbia Chicharra. Année France-Colombie 2017. General field: Art/Literary Detailed field: Music
Source text - French Contexte
La France et la Colombie ont depuis de nombreuses années des relations diplomatiques, économiques, culturelles et artistiques privilégiées. Les négociations actuelles autour de l’avancée du processus de paix en Colombie, ainsi que l’envie et la nécessité de véhiculer à l’extérieur une image autre de ce pays partenaire favorisent un contexte propice au développement de liens francocolombiens à différents niveaux.
La valorisation d’un patrimoine local et national très riche et pluridisciplinaire existant au sein des deux pays, tout autant que la création artistique en pleine expansion sont des éléments importants en France et en Colombie qu’il nous semble pertinent de soutenir.
La Cumbia Chicharra, association, groupe musical et label discographique reconnu en France et à l’étranger depuis une quinzaine d’années, souhaite ainsi s’inscrire dans le choix de l’Institut Français d’accompagner des projets de coopération entre la France et la Colombie, à travers la mise en valeur de la cumbia et de ses fusions, entre tonalités caribéennes et saveurs méditerranéennes.
Présentation de l’association
ORIGINES
Été 2000, au bord de la mer Méditerranée. Le rythme des cigales « chicharras » se mélange avec le son d'une vieille cassette ramenée de Colombie.
Et si la cumbia, musique populaire dansée et sans cesse renouvelée dans toute l'Amérique, s'installait en Europe? Et si des musiciens marseillais de toutes provenances et latinos expatriés s'acoquinaient pour célébrer les classiques colombiens et leur faire des petits à la sauce européenne ? Et si ces allersretours entre les deux continents donnaient à la cumbia une saveur inédite, une ferveur métisse et urbaine ?
En atteignant les côtes européennes, la cumbia a trouvé à Marseille un port d'attache.
LE GROUPE CUMBIA CHICHARRA
À la fois acteur et témoin de la déferlante cumbia sur l'Europe, La Cumbia Chicharra figure parmi les plus anciennes formations à y avoir répandu ce son irrésistible et passionné.
Le groupe s'est formé en 2001 à l'écoute et à la pratique des grands noms de la cumbia et d'autres styles de Colombie et d'Amérique latine (Lucho Bermudez, Andrés Landero, Toto la Momposina, Lisandro Meza, Fruko y Sus Tesos, la 33...).
En parallèle, sont nées des compositions qui sont venues prolonger et amplifier ces influences, proposer une musique actuelle et urbaine, la cumbia d'ici : une cuisine aux saveurs cuivrées des Balkans, des piments Caribéens, du funk, du rock...
Soutenue par l'engouement croissant du public marseillais, la Cumbia Chicharra se polarise entre la chanteuse et auteure chilienne Patricia Gajardo, le chanteur et compositeur marseillais Romain Davidico et des musiciens français de tous horizons musicaux basés à Marseille. La formation devient un véritable big band propice à la fusion, composé de dix musiciens dont certains se sont illustrés avec la compagnie Rara Woulib, Diabloson, Salsafon, Samenakoa, Conjunto Massalia, Chévere Fusion et de nombreux autres projets sans frontières.
Dans son deuxième album Sudor (2013, disponible en CD et numérique et distribué par l’Autre Distribution), le groupe met en valeur la cumbia colombienne et le bouillon de culture méditerranéen. D'ici et de làbas, latin des deux mers, l'orchestre s'offre à une célébration de rythmes caribéens, bercés par la jungle urbaine des deux continents : du Balkaniton, du Pompo Dub, de l'AfroBuya... Le dernier album Sudor, vif, sensible, explosif, se déguste comme une véritable célébration de la Sueur : celle des amants, celle des danseurs, celle des musicien(ne)s...
Après plus de 300 concerts, la Chicharra brille sur scène et emporte les corps et les cœurs du public : en Espagne, Italie, Maroc, Croatie, Allemagne, Belgique, Hollande, Russie et jusqu'au Chili (décembre 2014, première tournée sudaméricaine du groupe où a été muri un nouveau répertoire pour la scène).
La recette : une transe collective, portée par une musique vibrante et sensible, des musicien(ne)s généreux, aimant la scène et ceux (celles) qui se déhanchent autour et les accompagnent. Une exploration foisonnante des passerelles entre l'Amérique latine et la Méditerranée.
PROJETS ARTISTIQUES : label, production musicale, accompagnement d’artistes, formation L’association La Cumbia Chicharra, créée en 2003 après deux ans d’existence préalable du groupe (soit 15 ans d’ancienneté), compte à son registre d’activités plusieurs axes :
• un groupe professionnel,
• un label,
• la production de spectacle vivant, licence d'entrepreneur obtenue en 2012
• la formation, à travers notamment la réalisation d’ateliers pédagogiques autour de la cumbia (chant, danse, percussions) à destination de publics variés (jeunes, adultes, amateurs, professionnels)
• Une présence artistique sur son territoire d’origine, Marseille
• Une ouverture vers l’extérieur avec l’accompagnement d’artistes étrangers
(organisation de tournées, masterclass, partages de scènes).
Sous son label « Discos La Chicharra », le groupe produit un premier disque « Ya va a empezar » (2009) puis sort « Sudor » en 2013, distribué par l'Autre Distribution en Digipack et sur les plateformes numériques.
La Cumbia Chicharra sera en studio en Septembre 2016 pour enregistrer son troisième
album.
La sortie de cet album aura lieu en Janvier 2017.
Les promotions de l'album et du projet « Chicharras en Colombia » s'alimenteront
mutuellement.
L’association est très implantée sur le territoire marseillais et dans la région Provence Alpes Côte d’Azur depuis une dizaine d’années grâce aux projets de formation qu’elle met en place, en particulier depuis 2014 avec la création d’un atelier de chant, rythme et danse autour de la cumbia traditionnelle, orchestré par Patricia Gajardo, chanteuse lead dans la Cumbia Chicharra.
Ce groupe Calle Sol accueille aussi de manière ponctuelle des musiciens percussionnistes issus de la Cumbia Chicharra, afin de valoriser les échanges entre amateurs et professionnels au sein des ateliers et lors de représentations sur différentes scènes marseillaises.
L'association et label porte de plus en plus de projets d’accompagnement d’artistes liés à la cumbia de la scène Marseillaise et à des artistes internationaux, notamment la Compagnie Familia Bombo Trio en tournée en Europe durant les étés 2015 et 2016. Elle met aussi en place des ateliers de formation autour des cultures latines (chant, percussions, cuivres...) auprès de divers publics à Marseille et lors de ces tournées en France et à l’étranger.
Genèse du projet
Les chemins passionnés des membres de La Cumbia Chicharra, rythmés par les vibrations tropicales, les ont amenés à explorer les origines de la cumbia. Le lien avec la Colombie a donc été évident dès les origines du groupe dans une dynamique d’exploration des richesses et d’effervescences musicales de ce pays sudaméricain.
Des rencontres et échanges artistiques ont été mis en place en France (20102015) et en Colombie (2010 2011) entre les musiciens de la Cumbia Chicharra et des artistes incontournables de la musique colombienne :
Stages, enregistrement et partages de la scène avec :
• La 33, à l'occasion du festival Porto Latino (Corse, 2010)
• Jorge Posadas et Tato Marenco, percussionistes de Toto la Momposina,
• Quantic, producteur et musicien anglais établi en Colombie
• Alerta Kamarada, célèbre groupe de reggae de Bogota.
• Antonio Rivas, accordéoniste vallenato lors de l’événement Tambor y Canto dédié à la Colombie, en partenariat avec la Cité de la Musique à Marseille.
De plus, lors de l’événement La Noche Colombiana, en juin 2015, au Théâtre du Vallon dans la Drôme Provençale où la Colombie était à l’honneur, la Cumbia Chicharra s’est affirmée comme un acteur important d’un projet artistique global avec la compagnie de cirque francocolombienne El Nucleo. Le résultat de cette soirée a été très positif tant du point de vue des artistes, que du public.
Grâce à cette année spécialement dédiée aux échanges entre les deux pays, nous souhaitons développer, approfondir et pérenniser des liens humains, culturels et artistiques qui ne pourront qu’enrichir les savoirfaire et le tissu associatif de chaque pays, en valorisant les arts de la scène en France et en Colombie.
Ce projet se veut transversal et global, par les différentes disciplines qu'il entend mêler. Il a pour but de réaliser un maximum d'échanges artistiques, techniques et de "savoirsfaire” musicaux avec différents publics, plus ou moins jeunes, ainsi qu'avec des maîtres de la musique traditionnelle. De même avec des groupes de la scène actuelle, et ce pour aller au plus près des racines de la cumbia (née d'une fusion de styles musicaux très différents) et ainsi mettre en lumière toute une culture locale, celle d'un pays festif, rayonnant et solidaire.
Le projet Chicharras en Colombia s’inscrit donc pleinement dans les axes de l’année France-
Colombie 2017 portée par l’Institut Français.
Grâce aux différents temps forts qui seront réalisés dans différentes villes en Colombie : Bogotá, et la côte caribéenne, région de la Colombie aux origines de la cumbia (certaines villes sont encore à déterminer en fonction des partenariats obtenus), ainsi que par sa transversalité artistique faisant sa force d’action, de mise en œuvre et de visibilité.
Nous travaillons en étroite collaboration avec les collectivités territoriales, les opérateurs artistiques et culturels à Marseille et dans les autres régions en France où nous avons eu l’opportunité d’étendre notre réseau artistique, ainsi qu’en Colombie grâce à nos partenaires sur place, à notre travail de diffusion et aux parcours professionnels et personnels des membres du groupe de La Cumbia Chicharra.
Translation - Spanish Contexto
Francia y Colombia tienen desde hace bastantes años relaciones diplomáticas, económicas, culturales y artísticas privilegiadas. Las actuales negociaciones entorno de la evolución del proceso de paz en Colombia, así como también el interés y la necesidad de crear una imagen exterior diferente de ese país colaborador favorecen un contexto propicio para el desarrollo de lazos franco-colombianos a diferentes niveles.
La valorización de un patrimonio local y nacional de mucho valor y pluridisciplinario que existen al interior de los dos países, tanto como la creación artística en plena expansión son elementos importantes en Francia y Colombia que nos parece pertinente de apoyar.
La Cumbia Chicharra, asociación, grupo musical y label discográfico reconocido en Francia y en el extranjero desde hace una quincena de años, desea inscribirse de esta forma en la selección del Instituto francés en su acompañamiento de proyectos de cooperación entre Francia y Colombia, a través de la puesta en valor de la cumbia y sus fusiones, entre tonalidades caribeñas y savores mediterráneos.
Presentación de la asociación
Orígenes
En 2000, al borde del mar Mediterráneo. El ritmo de las chicharras se mezcla con el sonido de un viejo casette traido de Colombia. ¿Si la cumbia, música popular para bailar y renovada sin limites en toda América se instalara en Europa? ¿Si músicos marselleses de todos los orígenes y latinos expatriados se reunieran para celebrar los clásicos colombianos y dieran a luz otros ritmos al estilo europeo? ¿Y si esas idas y vueltas entre los dos continentes dieran un sabor inédito a la cumbia, un fervor mestizo y urbano? Alcanzando las costas europeas, la cumbia ha encontrado en Marsella un puerto de base.
EL GRUPO CUMBIA CHICHARRA
A la vez actor y testigo de la cumbia estremecedora en Europa, La Cumbia Chicharra figura entre las formaciones más antiguas que han expandido este sonido irresistible y apasionado. El grupo se formó en 2001 a la escucha y práctica de los grandes nombres de la cumbia y otros estilos de Colombia y América latina (Lucho Bermudez, Andrés Landero, Toto la Momposina, Lisandro Meza, Fruko y Sus Tesos, La 33...).
En paralelo, nacieron composiciones que prolongaron y amplificaron esas influencias, propusieron una música actual y urbana, la cumbia de aquí: una cocina de sabores de los bronces de los Balcanes, de los picantes del Caribe, del funk, del rock...
Motivados por la pasión creciente del público marsellés, La Cumbia Chicharra se polariza entre la cantante y autora chilena Patricia Gajardo, el cantante y compositor marsellés Romain Davidico y músicos franceses de distintos horizontes músicales basados en Marsella. El grupo se transforma en un verdadero big band propicio para la fusión, compuesto de diez músicos entre los cuales algunos se hicieron remarcar con la compañía Rara Woulib, Diabloson, Salsafon, Samenakoa, Conjunto Massalia, Chévere Fusión y muchos otros proyectos sin fronteras.
En su segundo álbum Sudor (2013, disponible en CD y digital, distribuido por l’Autre Distribution), el grupo pone en valor la cumbia colombiana y la mezcla de cultura mediterranea. De aquí y de allá, latino de dos mares, la orquesta invita a una celebración de ritmos caribenos, acompañados por la selva urbana de los dos continentes: del mundo de los balcanes, del Pompo Dub, de la AfroBuya… El último disco Sudor, agitado, sensible, explosivo, de saborea como una verdadera celebración del sudor: de los amantes, de los bailarines, de los músicos…
Después de más de 300 conciertos, La Chicharra brilla sobre el escenario y lleva consigo lo cuerpos y corazones del público: En España, Italia, Marruecos, Croacia, Alemania, Bélgica, Holanda, Rusia y hasta Chile (diciembre 2014, primera gira sudamericana del grupo donde maduró un nuevo repertorio sobre la escena). La receta: un transe colectivo, transportado por una música vibrante y sensible, de músicos generosos, enamorados del escenario y de quienes mueven sus caderas y los acompañan. Una exploración llena de vida de las pasarelas entre América Latina y Europa.
Proyectos artísticos: sello, producción musical, acompañamiento de artistas, formación.
La asociación La Cumbia Chicharra, creada en 2003 luego de dos años de existencia precedente del grupo (es decir 15 años de antiguedad), tiene a su cuenta actividades de diversos aristas:
• un grupo profesional,
• un sello,
• la producción de espectáculos, licencia de empresario obtenida en 2012
• la formación, sobre todo a través de la realisación de talleres pedogógicos entorno a la cumbia (canto, baile, percusión) a destinación de variados públicos jóvenes, adultos,
amateurs, profesionales)
• Una presencia artística en son territorio de origen, Marseille
• Una apertura hacia el exterior con el acompañamiento de artistas extranjeros (organisación de giras, masterclass, escenarios compartidos).
Bajo su sello « Discos La Chicharra », el grupo produce un primer disco «Ya va a empezar »
(2009) luego publica « Sudor » en 2013, distribuido por Autre Distribution en Digipack y en las plataformas digitales.
La Cumbia Chicharra será en estudio en septiembre del 2016 para registrar su tercer álbum.
El lanzamiento de este álbum está previsto para enero 2017.
Las promociones del álbum y del proyecto « Chicharras en Colombia » se alimentaran mutuamente.
La asociación se encuentra muy implantada sobre el territorio marsellés y en la región Provence Alpes Côte d’Azur desde hace una decena de años gracias a los proyectos de formación que esta propone, en particular desde 2014 con la creación de un taller de canto, ritmo y danza entorno a la cumbia tradicional, dirigida por Patricia Gajardo, cantante de La Cumbia Chicharra. El grupo Calle sol recibe de manera puntual a músicos percusionistas de La Cumbia Chicharra, con el fin de valorizar los intercambios entre amateurs y profesionales al interior de los talleres y al momento de representaciones en diferentes escenarios marselleses.
La asociación y sello cuenta cada vez más con proyectos de acompañamiento de artistas en vinculo con la cumbia de la escena marsellasa y a artistas internacionales, sobre todo a la Compañía Familia Bombo trio en gira por Europa durante los veranos del 2015 y 2016. Pone en marcha también talleres de formación sobre culturas latinas (canto, percusión, bronces, etc…) para diferentes públicos de Marsella y en el momento de giras en Francia y en el extranjero.
Génesis del proyecto
Los caminos apasionados de los miembros de La Cumbia Chicharra, llenos del ritmo de las vibraciones tropicales, los han llevado a explorar los origenes de la cumbia. El lazo con Colombia ha sido entonces evidente desde los origenes con una dinámica de exploración de las riquesas y efervecencias musicales de este país sudamericano.
Encuentros e intercambios artisticos han sido llevados a cabo en Francia (2010-2015) y en Colombia (2010-2011) entre los músicos de La Cumbia Chicharra y artistas ineludibles de la música colombiana:
Clases, grabaciones y escenarios compartidos con:
• La 33, para la ocasión del festival Porto Latino (Corsega, 2010)
• Jorge Posadas y Tato Marenco, percusionistas de Toto la Momposina,
• Quantic, productor y músico inglés residente en Colombia
• Alerta Kamarada, grupo célebre de reggae de Bogota.
• Antonio Rivas, acordeonista vallenato para el evento Tambor y Canto dedicado a Colombia, en colaboración con la Cité de la Musique de Marsella.
Para agregar algo más, para el evento La Noche Colombiana, en junio de 2015, en el Teatro du Vallon Drôme Provenzal donde Colombia era el país de honor, la Cumbia Chicharra se confirmó como un actor importante de un proyecto artístico global con la compañía de circo franco-colombiana El Nucleo. el resultado de esta fiesta fue muy positivo tanto del punto de vista de los artistas como del público.
Gracias a este año dedicado especialmente a los intercambios entre los dos países, deseamos desarrollar, profundizar y perenizar lazos humanos, culturales y artísticos que no podrán más que enriquecer los conocimientos y las estructuras asociativas de cada país, valorizando las artes escénicas en francia y en Colombia.
Este proyecto se dirige hacia lo transversal y global, a través de diferentes disciplinas que espera reunir. Tiene como objetivo realizar un máximo de intercambios artísticos, técnicos y de conocimientos musicales con diferentes públicos, más o menos jóvenes, así como también con maestros de la música tradicional y con los grupos de la escena actual y todo esto para acercase de las raices de la cumbia (resultado de una fusión de estilos musicales muy diferentes). Nos interesa valorizar una cultura local, la de un país festivo,luminoso y solidario.
El proyecto Chicharras en Colombia se inscribe entonces plenamente en las aristas del año Francia-Colombia 2017 dirigido por el Instituto francés.
Gracias a los diferentes eventos especiales que seran realizados en variadas ciudades de Colombia: Bogotà y la costa caribena, región de Colombia de los origenes de la cumbia (ciertas ciudades deben confirmarse aún en función de las colaboraciones confirmadas), así como por la transversalidad artística que le den sentido a las acciones, de su conformación y visibilidad.
Trabajamos en estrecha colaboración con las colectividades territoriales, los operadores artísticos y culturales de Marsella y en otras regiones en Francia donde tuvimos la oportunidad de extender nuestra red artística, así como también en Colombia gracias a nuestros colaboradores en el lugar, a nuestro trabajo de difusión y a las experiencias profesionales y personales de los miembros del grupo de La Cumbia Chicharra.
French to Spanish: El collar. Guy de Maupassant General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - French C'était une de ces jolies et charmantes filles, nées, comme par une erreur du destin, dans une famille d'employés. Elle n'avait pas de dot, pas d'espérances, aucun moyen d'être connue, comprise, aimée, épousée par un homme riche et distingué; et elle se laissa marier avec un petit commis du ministère de l'Instruction publique.
Elle fut simple, ne pouvant être parée, mais malheureuse comme une déclassée; car les femmes n'ont point de caste ni de race, leur beauté, leur grâce et leur charme leur servant de naissance et de famille. Leur finesse native, leur instinct d'élégance, leur souplesse d'esprit sont leur seule hiérarchie, et font des filles du peuple les égales des plus grandes dames.
Elle souffrait sans cesse, se sentant née pour toutes les délicatesses et tous les luxes. Elle souffrait de la pauvreté de son logement, de la misère des murs, de l'usure des sièges, de la laideur des étoffes. Toutes ces choses, dont une autre femme de sa caste ne se serait même pas aperçue, la torturaient et l'indignaient. La vue de la petite Bretonne qui faisait son humble ménage éveillait en elle des regrets désolés et des rêves éperdus. Elle songeait aux antichambres nettes, capitonnées avec des tentures orientales, éclairées par de hautes torchères de bronze, et aux deux grands valets en culotte courte qui dorment dans les larges fauteuils, assoupis par la chaleur lourde du calorifère. Elle songeait aux grands salons vêtus de soie ancienne, aux meubles fins portant des bibelots inestimables, et aux petits salons coquets parfumés, faits pour la causerie de cinq heures avec les amis les plus intimes, les hommes connus et recherchés dont toutes les femmes envient et désirent l'attention.
Quand elle s'asseyait, pour dîner, devant la table ronde couverte d'une nappe de trois jours, en face de son mari qui découvrait la soupière en déclarant d'un air enchanté: « Ah ! le bon pot-au-feu ! je ne sais rien de meilleur que cela », elle songeait aux dîners fins, aux argenteries reluisantes, aux tapisseries peuplant les murailles de personnages anciens et d'oiseaux étranges au milieu d'une forêt de féerie; elle songeait aux plats exquis servis en des vaisselles merveilleuses, aux galanteries chuchotées et écoutées avec un sourire de sphinx, tout en mangeant la chair rose d'une truite ou des ailes de gélinotte.
Elle n'avait pas de toilettes, pas de bijoux, rien. Et elle n'aimait que cela; elle se sentait faite pour cela. Elle eût tant désiré plaire, être enviée, être séduisante et recherchée.
Translation - Spanish Se trataba de una de aquellas muchachas lindas y encantadoras, nacidas como por error del destino en una familia de empleados. No tenía dotes ni esperanzas, ninguna posibilidad de ser conocida, comprendida, amada o ser esposada por un hombre rico y distinguido. Así es como consintió casarse con un modesto empleado del Ministerio de la Instrucción Pública.
Habiendo sido una mujer simple, no pudo ser engalanada, si no desgraciada como una desclasada; pues las mujeres no tienen ni casta ni raza, su belleza, su atractivo y su encanto les sirven de nacimiento y de familia. Su fineza original, su instinto de elegancia y su ligereza de alma son para ellas la única jerarquía, y hacen de las muchachas del pueblo unas igualadas de las más grandes damas.
Sufría constantemente, sentía que había nacido para todas las delicadezas y todos los lujos. Sufría por la pobreza de su hogar, la miseria de sus muros, el desgaste de los asientos, la fealdad de las telas. Todas esas cosas las cuales otra mujer de su casta no hubiera tomado en cuenta la torturaban y la indignaban. La vista de la pequeña bretona que le hacía su humilde aseo despertaba en ella pesares desolados y ensueños desesperados. Soñaba con antesalas silenciosas, acolchadas con tapices orientales, iluminadas por altas lámparas de bronce y con los dos grandes sirvientes en pantalón corto durmiendo en los anchos sillones adormecidos por el intenso calor de la estufa. Ella soñaba con los grandes salones cubiertos de seda antigua, con finos muebles que contenían ornamentos incalculables y con pequeños salones elegantes perfumados, destinados a las conversaciones de cinco horas con los amigos más íntimos, los hombres notables y codiciados de quienes todas las mujeres ansían y desean su atención.
Cuando se sentaba para cenar en la mesa redonda cubierta por un mantel de tres días, delante de su esposo que destapaba la fuente para la sopa manifestando con un aire encantador: “¡Ah! ¡El rico estofado! ¡No conozco nada mejor que esto!...”, ella soñaba con cenas finas, con platería resplandeciente, con tapicerías que cubren las murallas con personajes antiguos y con aves extrañas en medio de un bosque de hadas; soñaba con exquisitos platos servidos en vajillas maravillosas, con galanterías susurradas y escuchadas con una sonrisa de enigma, mientras saboreaba la carne rosada de una trucha o alón de urogallo.
No tenía trajes, joyas, ni nada, y no había nada que amara más, se sentía hecha para aquello. Había anhelado tanto gustarle a alguien, ser deseada, seductora y codiciada.
French to Spanish: Bola de sebo. Guy de Maupassant General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - French Pendant plusieurs jours de suite des lambeaux d’armée en déroute
avaient traversé la ville. Ce n’était point de la troupe,
mais des hordes débandées. Les hommes avaient la barbe
longue et sale, des uniformes en guenilles, et ils avançaient
d’une allure molle, sans drapeau, sans régiment. Tous semblaient
accablés, éreintés, incapables d’une pensée ou d’une
résolution, marchant seulement par habitude, et tombant de fatigue
sitôt qu’ils s’arrêtaient. On voyait surtout des mobilisés,
gens pacifiques, rentiers tranquilles, pliant sous le poids du fusil
; des petits moblots alertes, faciles à l’épouvante et prompts
à l’enthousiasme, prêts à l’attaque comme à la fuite ; puis, au
milieu d’eux, quelques culottes rouges, débris d’une division
moulue dans une grande bataille ; des artilleurs sombres alignés
avec ces fantassins divers ; et, parfois, le casque brillant
d’un dragon au pied pesant qui suivait avec peine la marche
plus légère des lignards.
Des légions de francs-tireurs aux appellations héroïques : «
les Vengeurs de la défaite – les Citoyens de la tombe – les Partageurs
de la mort » – passaient à leur tour, avec des airs de
bandits.
Leurs chefs, anciens commerçants en drap ou en graines, exmarchands
de suif ou de savon, guerriers de circonstance,
nommés officiers pour leurs écus ou la longueur de leurs moustaches,
couverts d’armes, de flanelle et de galons, parlaient
d’une voix retentissante, discutaient plans de campagne, et
prétendaient soutenir seuls la France agonisante sur leurs
épaules de fanfarons ; mais ils redoutaient parfois leurs
propres soldats, gens de sac et de corde, souvent braves à outrance,
pillards et débauchés.
Les Prussiens allaient entrer dans Rouen, disait-on.
La Garde nationale qui, depuis deux mois, faisait des reconnaissances
très prudentes dans les bois voisins, fusillant parfois
ses propres sentinelles, et se préparant au combat quand
un petit lapin remuait sous des broussailles, était rentrée dans
ses foyers. Ses armes, ses uniformes, tout son attirail meurtrier,
dont elle épouvantait naguère les bornes des routes nationales
à trois lieues à la ronde, avaient subitement disparu.
Les derniers soldats français venaient enfin de traverser la
Seine pour gagner Pont-Audemer par Saint-Sever et Bourg-
Achard ; et, marchant après tous, le général désespéré, ne
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pouvant rien tenter avec ces loques disparates, éperdu luimême
dans la grande débâcle d’un peuple habitué à vaincre et
désastreusement battu malgré sa bravoure légendaire, s’en allait
à pied, entre deux officiers d’ordonnance.
Puis un calme profond, une attente épouvantée et silencieuse
avaient plané sur la cité. Beaucoup de bourgeois bedonnants,
émasculés par le commerce, attendaient anxieusement les
vainqueurs, tremblant qu’on ne considérât comme une arme
leurs broches à rôtir ou leurs grands couteaux de cuisine.
La vie semblait arrêtée ; les boutiques étaient closes, la rue
muette. Quelquefois un habitant, intimidé par ce silence, filait
rapidement le long des murs.
L’angoisse de l’attente faisait désirer la venue de l’ennemi.
Dans l’après-midi du jour qui suivit le départ des troupes
françaises, quelques uhlans, sortis on ne sait d’où, traversèrent
la ville avec célérité. Puis, un peu plus tard, une masse noire
descendit de la côte Sainte-Catherine, tandis que deux autres
flots envahisseurs apparaissaient par les routes de Darnetal et
de Boisguillaume. Les avant-gardes des trois corps, juste au
même moment, se joignirent sur la place de l’Hôtel-de-Ville ;
et, par toutes les rues voisines, l’armée allemande arrivait, déroulant
ses bataillons qui faisaient sonner les pavés sous leur
pas dur et rythmé.
Translation - Spanish Durante varios días consecutivos unos grupos del ejército derrotados habían atravesado la ciudad. Ni siquiera se trataba de tropas sino que de hordas dispersas. Los hombres tenían la barba larga y sucia, sus uniformes parecían harapos y avanzaban a velocidad lenta, sin bandera, sin regimiento. Todos parecían acabados, extenuados, incapaces de manifestar algún pensamiento o decisión, caminaban sólo por costumbre y se caían de cansancio tan pronto en cuanto se detenían. Se podía divisar sobre todo a gente movilizada, pacífica, gente que paga sus deudas tranquilamente, doblegada bajo el peso del fusil; pequeños soldados en alerta, sensibles al terror y prontos al entusiasmo, dispuestos tanto para el ataque como para la huída. Luego, en medio de ellos, algunos de infantería, restos de una división devastada en una gran batalla, artilleros de uniforme oscuro alineados con otros infantes, a veces aparecía algún casco brillante de un infante a caballo, un dragón, de paso lento que seguía con dificultad la marcha más bien ligera de los infantes de línea.
Había legiones de franco-tiradores con apelaciones heroicas: “Los Vengadores de la derrota” – “Los Ciudadanos de la tumba” – “Los Compañeros de la muerte”- que pasaban a su turno con aspecto de bandidos.
Sus jefes, antiguos comerciantes de sábanas o de cereales, ex comerciantes de sebo o de jabón, guerreros de circunstancia, nombrados oficiales por su dinero o por su estatus social, cubiertos de armas, de abrigos y de galones, hablaban con voz retumbante, conversaban sobre hojas de ruta y pretendían defender solos a esa Francia agonizante bajo sus hombros de fanfarrones; pero a veces parecían temerle a sus propios soldados, gente condenable, a menudo valientes a ultranza, bandidos y estafadores.
Se decía en ese entonces que los prusianos entrarían a Rouen.
La Guardia Nacional había vuelto a su hogar, quien, desde hace dos meses, hacía inspecciones muy discretas en los bosques vecinos, fusilando a veces a sus propios centinelas y preparándose para el combate en cuanto sacudiera los arbustos un pequeño conejo. Sus armas, uniformes, toda su parafernalia asesina, de la que se aterrorizaba en el pasado en las fronteras de las carreteras nacionales a tres leguas a la redonda, habían desaparecido repentinamente.
Los últimos soldados franceses por fin acababan de atravesar el Sena para poder alcanzar Pont-Audemer por Saint-Sever y Bourg-Achard. Caminando detrás de todos, a pié entre dos oficiales ayudantes iba el general, desesperado sin poder hacer nada con esos harapos discordantes, consternado él también por el gran desastre de un pueblo acostumbrado a vencer y ahora desastrosamente abatido a pesar de su coraje legendario. Luego una calma profunda, una espera aterrorizante y silenciosa había abrumado la ciudad. Muchos burgueses panzones, mutilados por el comercio, esperaban ansiosamente a los vencedores, con el temor de que se fuera a considerar como un arma a sus brochetas de asado o sus grandes cuchillos de cocina.
La vida parecía detenida; las tiendas estaban cerradas, la calle estaba enmudecida. En ocasiones un habitante intimidado por ese silencio, transitaba rápidamente apoyado a lo largo de los muros.
La agonía de la espera provocaba el deseo por la llegada del enemigo. En la tarde del día siguiente a la partida de las tropas francesas, algunos ulanos, aparecidos de quien sabe dónde, atravesaron la ciudad con prisa. Luego, un poco más tarde, una masa oscura descendió de la costa Sainte-Catherine, mientras que otros dos grupos de invasores aparecían por las rutas de Darnetal y de Boisguillaume. Las avanzadas de tres cuerpos, justo al mismo tiempo, se juntaron en la plaza de la municipalidad; y por todas las calles cercanas llegaba la armada alemana desplegando sus batallones que hacían sonar los adoquines al compás y bajo su paso firme.
French to Spanish: "Quand l'art prend le pouvoir" General field: Art/Literary Detailed field: Cinema, Film, TV, Drama
Source text - French III Partie Entretien avec les artistes (supplément)
Rancillac : J’ai rencontré Télémaque, Monory, Klasen, Voss. Mais je croyais qu’on s’était rencontré d’abord à haute Seine, ou dans le quartier là-bas en train de regarder les vitrines des galeries où on n’était pas vraiment parce qu’on faisait pas de peinture abstraite.
Télémaque : On détestait tous la peinture abstraite. On détestait l’abstraction lyrique parisienne que nous paraissait à peu près la plus mauvaise peinture du monde à l’époque et ce qui était vrai d’ailleurs.
Rancillac : Les peintres abstraits disaient : « La peinture toujours a été abstraite». Depuis de temps en temps, et puis Gassiot Talabot a retourné la chose en disant : « La peinture a été toujours figurative. Elle a toujours raconté quelque chose ; les batailles, etc., la peinture d’histoire au fond ». Et on en revient à ça par la petite histoire peut-être, parce que l’histoire quotidienne, elle est petite, mais enfin c’est un retour à l’histoire.
Monory : L’époque précédente interdisait toute expression de ses sentiments narratifs. Je trouve qu’avec une seule solution, c’était que les gens qui ne pouvaient pas entrer dans cette voie sans se rendre compte, c’était un peu évident, ils allaient se rencontrer. Alors, un type comme moi qui j’ai jamais formulé de principes où quoi qu’il se soit de constructif socialement.
Klasen : Personne entre nous se réveillait un matin en se disant : « Je suis artiste de la Figuration Narrative »
Voss : C’était l’off set tout d’un coup il y a de milliers d’images qui partaient très vite. – Klasen : Moi j’ai fortement réagit à ça. - Beaucoup des illustrés, des romans photos, de bande dessinées qui étaient imprimés à grand tirage, d’affiches tout ça. On était inondé d’images donc qui devenaient tout d’un coup nôtre paysage, dire, voilà.
Klasen : Personne a pris la décision collectivement pour les autres, d’enclencher un processus de travail qui était opposé fondamentalement aux acquis de l’école de Paris. Tout au début on ne se connaissait pas. On s’était pas consulté sur une nouvelle démarche sur un dépassement, une transgression d’une certaine abstraction et c’est beaucoup plus tard, presque une éternité, c’est à dire, 3 ou 4 ans plus tard où on a pris conscience qu’il y avait un groupe, qu’il y avait quelque chose, qui allait se constituer individuellement et collectivement.
Rancillac : Moi, j’étais à Paris où tu veux que j’aille.
Télémaque : Quand j’ai découvert qu’on pouvait prendre un café aux « Deux Magots » pas chairs et un cognac à côté. Rancillac : Il a toujours été chair aux « Deux Magots »
Non, mais ça ne l’était pas à l’époque. Moi, venant de New York c’était miraculeux, je pouvais lire « Le Monde » tranquillement. J’allais ensuite à la porte de Clignancourt voir un type qui se démenait avec de nombreuses images. C’était formidable. La vie coûtait très bon marché. J’allais dîner chez Yann, à l’époque on mangé du riz mais on était heureux comme tout. Yann avait un super atelier mais je crois qu’il était pas chauffé.
Voss : Moi, je n’ai pas payé pour mon atelier. J’étais gardien dans un atelier. En fait, j’étais surveillant. J’ai profité d’un atelier formidable tout en surveillant une collection de voitures miniatures.
Klasen : Moi, la première fois que je t’ai rencontré dans une rue des abbesses dans un appartement tu avais une chambre chez une vielle dame. À partir de la motivation pour tous ces artistes venait d’ailleurs. Donc c’est évident que l’infrastructure en France était intacte. Il y avait des galeries. Il y avait vie culturelle extrêmement riche. La plupart des artistes qui nous avait fascinés. Je parle de très grands : je cite Duchamp, Picasso, Miró, Max Ernst. Ils vivaient à Paris. La spécificité de Yann Voss et de moi même c’est que nous nous sommes nées quasiment dans une Allemagne détruite, on a survécu à cette Allemagne là et moi en étant à Berlin je vous imagine un tout petit peu les possibilités pour un jeune artiste de trouver une galerie.
Rancillac : Tout a explosé dans les années 60 à Paris : Le nouveau roman, la nouvelle vague de cinéma ; Godard, etc. et tout ça. En musique c’était la musique concrète, etc. Et pendant toutes les années 60 tous les ans il y avait quelque chose de nouveau. C’était extraordinaire.
Klasen : Dans le cas spécifique de Godard, il y avait des films collages souvent n’est-ce pas ?, où apparaissait des abstractions des titres des moments, de ruptures qui étaient complètement anti cinéma, qui introduisait un rapport esthétique d’une façon extrêmement avant-gardiste, c’était donc une écriture très contemporaine
Télémaque : Nous savons que tous les grands surréalistes, les grands peintres européens pendant la guerre sauf Picasso étaient à New York. On sait, et il y avait quand même une chose miraculeuse quand même qui concerne à Paris c’est que tout le monde revenait à Paris. Moi, j’ai vu à Paris Max Ernst au café. J’ai vu Matta, on prenait de pots ensemble, c’était quand même incroyable. On vendait pas des tableaux, ça n’existe pas. Il y avait pas un conservatoire qui s’intéressait à nous mais on avait, il y avait dans ce boulevard Saint Germain une fréquentation hautement intellectuelle tu vois, et qui nous impressionnait, on avait le sentiment quand même de faire partie de certain centre de la planète.
Translation - Spanish Suplemento – Entrevista con artistas
Rancillac : Conocí a Télémaque, Monory, Klasen, Voss. Pero creo que nos habíamos conocido primero en la calle del Sena, allá en el barrio, mirando las vitrinas de las galerías, donde no existíamos realmente porque no nos dedicábamos a la pintura abstracta.
Télémaque : Todos detestábamos la pintura abstracta. Detestábamos la abstracción lírica parisina que nos parecía la peor corriente del mundo en esa época; hecho que era cierto además.
Rancillac : Los pintores abstractos decían “La pintura siempre ha sido abstracta”. Desde hace varias épocas, y luego Gassiot Talabot dio vuelta las cosas diciendo “La pintura siempre fue figurativa, siempre contó alguna historia, las batallas, etc., la pintura histórica en el fondo”. Y nosotros volvemos a eso a través de la pequeña historia, quizás porque la historia cotidiana es pequeña, pero en definitiva es un retorno a la historia.
Monory : La época precedente prohibía cualquier expresión de los sentimientos narrativos. Pensando en una respuesta, yo creo que lo que ocurrió es que la gente que no podía entrar en esta vía sin tener conciencia de eso, era bien evidente, iban a encontrarse. Entonces, un tipo como yo que nunca formuló principios o cualquier cosa constructivamente social.
Klasen : Nadie se despertaba en la mañana diciéndose: “Soy artista de la Figuración Narrativa”.
Voss : Era el off set, la matriz, de repente aparecen miles de imágenes que se repartieron muy rápido – Klasen: Yo reaccioné obligatoriamente a eso. – Muchas ilustraciones, fotonovelas, comic, que eran impresos a gran tiraje, afiches, todo eso. Estábamos invadidos de imágenes y por lo mismo se transformaron de repente en nuestro paisaje, y listo.
Klasen : Nadie tomó la decisión colectiva por nadie de poner en marcha un proceso de trabajo que era opuesto desde su base a las experiencias de la escuela de París. En un principio no nos conocíamos, no nos consultábamos sobre alguna nueva iniciativa, sobre algún exceso, alguna transgresión o sobre cierta abstracción y es mucho más tarde, casi una eternidad, es decir, 3 ó 4 años más tarde cuando tomamos conciencia que éramos un grupo, que había algo que se constituiría individual y colectivamente. Rancillac: – yo estaba en París, y donde estuviera…
Télémaque : Cuando descubrí que podíamos tomar un café en el “Deux Magots” por poca plata y un coñac al lado. –Siempre fue caro el “Deux Magots”. –Pero no era así en esa época, para mí, llegando de Nueva York era milagroso. Podía leer el “Le Monde” tranquilamente. Ir después a la puerta de Clignancourt a ver un tipo que se paseaba con un montón de imágenes. Era tremendo, la vida era muy barata. Iba a cenar donde Yann, en esa época comíamos arroz pero éramos muy felices. Yann tenía un taller genial pero creo que no estaba calefaccionado.
Voss : Yo no pagué por mi taller, era guardia de ahí, de hecho, yo era cuidador. Aproveché de un taller genial junto con custodiar una colección de autos miniatura.
Klasen : La primera vez que nos conocimos en la calle “Des Abesses” en un departamento, tú arrendabas una habitación donde una señora; todo partía por su interés por todos esos artistas que venían de afuera. Además es evidente que la infraestructura en Francia estaba intacta, había muchas galerías, había una vida cultural muy rica. La mayoría de los artistas que admirábamos, hablo de los más grandes: Duchamp, Picasso, Miró, Max Ernst vivían en París. La especificidad de Yann, de Voss y mía es que nacimos casi en una Alemania destruida. Sobrevivimos a esta Alemania y yo siendo de Berlín les cuento sobre las pocas posibilidades para un artista joven de conseguir una galería.
Rancillac : Todo explotó en los años 60 en París. Le nouveau roman, la nueva ola en el cine, Godard, etc., todo eso. En música fue la música concreta, etc. Y durante todos los años 60 había algo nuevo cada año, era extraordinario.
Klasen : En el caso específico de Godard, se observaban películas collages a menudo ¿cierto?, donde aparecían abstracciones de algunos títulos de momentos, de rupturas que eran completamente anti-cinematográficas, que introdujo un sentido estético de una forma extremadamente vanguardista, así es que era una lectura muy contemporánea.
Télémaque : Sabíamos que todos los grandes surrealistas, los grandes pintores europeos durante la guerra estaban en Nueva York, excepto Picasso. Se sabe bien y en todo caso había algo milagroso que concierne París y es que todo el mundo venía a París. Me encontré ahí a Max Ernst en un café, vi a Matta, nos tomamos unos tragos juntos, se veía increíble. No vendíamos cuadros, eso no existía; no había ningún conservatorio que se interesara en nosotros, pero había en ese boulevard Saint Germain una frecuentación altamente intelectual que nos impresionaba. Además teníamos la sensación de creer ser parte del centro del planeta.
Spanish to French: Aguas Milagrosas General field: Art/Literary Detailed field: Cinema, Film, TV, Drama
FUNCIONARIO: -Mire esto puede ser una napa subterránea, o sea
que está aflorando, o sea una vertiente natural.
MILAGROS: - Ya, o sea que las casas de nosotros están encima de
una napa
-son mas chivientos los de la muni ooh…
FUNCIONARIO: - yo le estoy diciendo nada más, que no
tenemos claro que es lo que hay aquí
MILAGROS: -y cuando lo van a entender, cuando la gente se
empiece a enfermar
TODAS: -Ahí, ahí…
FUNCIONARIO: -Oiga, mire, uno como yo le digo, uno hace lo
Que aquí a uno le dicen que haga.
-ehh… además, ehh… con que ropa usted me
viene a alegar, si usted está ilegal, usted está
ilegal y sus casa están ilegales, por lo tanto usted
no existe y sus casa no existen
-ya, recójame aquí la manguera, ponga el camión
en marcha, porque nos vamos de aquí.
MAGNOLIO: -sshh.. y hasta cuando van a seguir aflorando las
aguas entonces
MILAGROS: -¡Que está haciendo el par de sinvergüenzas!
-que se creen ustedes, que tienen en la cabeza
chiquillos de mierda
-y vo’ tapate, que estai pensando, que no sabí que
No podí andar en pelota por la casa, ya, tapate
FUNCIONARIO: - Regardez, soit c'est une nappe
souterraine qui affleure, soit c'est un bassin de rétention naturel.
MILAGROS: - Oui, ou bien autrement dit nos maisons sont au-dessus d’une
nappe souterraine !
-Ils nous racontent des bobards ces types de la
municipalité…
FUNCIONARIO: - Ce que je vous dis, c'est simplement qu'on ne sait pas bien ce
qu'il y a là-dessous
MILAGROS: -Et quand-est-ce que vous allez
comprendre ? Quand les gens commenceront à tomber malades ?
TODAS: -Là, là…
FUNCIONARIO: -Ecoutez, comment je vous le dis, chacun
fait ce qu’on lui dit de faire.
-hem… et en plus, hem… pour qui vous
prenez-vous, vous qui êtes illégaux ! Vous êtes illégaux
et vos maisons aussi, donc vous n’existez
pas et vos maisons n’existent pas.
-voilà, prenez tout ça, et mettez le
camion en marche, parce qu’on s’en va d'ici.
MAGNOLIO: -Pfff…, et jusqu’à quand
l’eau va continuer à affleurer ici ?
MAGNOLIO: - Et ces eaux qui montent, et qui
montent... Elles ressemblent déjà à un lac.
- Jusqu’à quand vont-elles continuer
d’affleurer?
VECINA: - Qu’est-ce que cela signifie déflorer ?
MILAGROS: - (rires) Affleurer bécasse, affleurer, comme
les plantes tu vois? Comme les petites
fleurs qui poussent toutes seules.
MAGNOLIO: -s’ils ne font rien avec cette calamité, il va finir par se passer
la même chose avec les maisons
MILAGROS: - Je crois qu’ils sont venu sécher la mare
juste parce que le maire va nous rendre
visite.
-Ces gens là ne font rien gratuitement.
MAGNOLIO: -c’est toujours comme ça.
VECINA: -Mon mari dit qu’il m’a défloré.
MAGNOLIO: - (rires) qu’est-ce que tu peux être naïve, ma
pauvre…
-fais attention à ton mari, il est peut-être en train
d’affleurer par ici en ce moment même.
MILAGROS: -rentre chez toi c’est mieux, au lieu de dire
autant de bêtises hein
-celle là…
MILAGROS: -Qu’est-ce que vous faites bande d’effrontés!
-Pour qui vous vous prenez ? Vous avez
quoi dans la tête saleté de gamins!!!
-Et toi couvre-toi. A quoi tu penses? Tu sais
pas que tu peux pas te balader à poil comme ça ! Couvre-toi bon sang !
PABLO: -Ne vous fâchez pas patronne. C’est juste pour rire
SIMÓN: -Allez maman, fais pas cette tête-là.
MILAGROS: -Bande de dégénérés vous deux, je vous ai
pas élevés pour que vous soyez des sans-cœur, les
frères et sœurs ça se respecte
PABLO: -Attendez une minute, ma petite dame, depuis
quand Dolores est ma sœur ?
MIALGROS: -Ferme-la toi, un peu de respect je te dis !
PABLO: -Mais moi, si je ne sais pas qui sont ses parents, et que vous,
vous ne le savez pas non plus !
-Vous voyez bien que c'est pas ma sœur
SIMÓN: -C'est sûr, et Pablo c’est pas mon frère non plus, et
dans cette maison personne n’est le frère de
personne
French to Spanish: Quand éditer c'est agir. Parcours d’éditeurs indépendants « engagés » dans l’espace hispanophone. Par Constanza Symmes (Chili/France) General field: Art/Literary Detailed field: Social Science, Sociology, Ethics, etc.
Source text - French Quand éditer, c’est agir
Parcours d’éditeurs indépendants « engagés »
dans l’espace hispanophone. Par Constanza Symmes (Chili/France)
Comment penser « l ’engagement »
chez les acteurs culturels ? Appliquée
au terrain de l ’édition, la notion
« d’engagement » renvoie d’abord
à l’idée d’une mise en circulation de
contenus dits « critiques » ou antimainstream,
– c’est-à-dire à des publications
qui « prennent parti pour »
un certain répertoire thématique ; elle
renvoie également au positionnement
de certains auteurs, à la promotion de
certains débats ainsi qu’à des genres
moins commerciaux (titres à rotation
lente). Mais ces caractéristiques ne résolvent
pas entièrement la complexité
de cette notion : qu’y a-t-il derrière un
éditeur « engagé » ? Pour traiter de cette
catégorie, nous proposons d’interroger
le lien et les croisements existants entre
édition et politique. Qu’est-ce qui pousse
un éditeur à vouloir développer une parole
publique ? À quelles conditions ?
Autrement dit, qu’est-ce qui conduit des
entrepreneurs de la culture à dépasser la
vocation commerciale première de leur
profession pour lui assigner une fonction
morale, culturelle, politique et sociale ?
L’édition est un espace dont la fonction
dépasse la « simple » fabrication de livres,
ce qui en ferait un espace hermétique, indépendant
des autres territoires de la vie
sociale. Tout au contraire, on le sait avec
Bourdieu (1991), elle constitue un espace
de luttes entre agents qui entretiennent
différents rapports avec le champ du
pouvoir. Même si les éditeurs ne peuvent
être assimilés à des acteurs politiques
classiques – à l’instar des partis ou des
syndicats –, l’édition possède, en tant
qu’activité, une position de force propre,
ce qui constitue sa singularité".
Translation - Spanish Cuando editar es actuar
Trayectoria de editores independientes “comprometidos”
en el espacio hispanófono. Por Constanza Symmes (Chile/Francia)
¿Cómo pensar “el compromiso” en el sector de los actores culturales? La noción de “compromiso”, aplicada en el terreno de la edición, conduce primero a la idea de una iniciativa de circulación de contenidos denominados “críticos” o anti-mainstream (no generalistas), - es decir, de publicaciones que “toman partido por” una cierta propuesta temática; esta conduce también al posicionamiento de ciertos autores, a la promoción de debates y también de géneros menos comerciales (publicaciones de rotación lenta). Sin embargo, estas características no resuelven completamente la complejidad del concepto: ¿Qué hay detrás de un editor “comprometido”? Para hablar de esta categoría proponemos investigar la relación y los cruces existentes entre edición y política. ¿Qué es lo que incita a un editor querer desarrollar una opinión pública? ¿Bajo qué condiciones? Dicho de otra forma, ¿qué es lo que conduce a empresarios de la cultura a sobrepasar la vocación comercial de base de su profesión para asignarle una función moral, cultural, política y social?
La edición es un área cuya función sobrepasa la “simple” fabricación de libros, lo que la hace un área hermética, independiente de otros enclaves de la vida social; muy por el contrario, según Bourdieu (1991), esta constituye un espacio de luchas entre actores que mantienen diferentes relaciones con el ámbito del poder. Si bien los editores no pueden compararse con actores políticos clásicos – al igual que partidos o sindicatos -, la edición posee, considerada como actividad, una condición de fuerza interna lo que constituye su singularidad .
French to Spanish: Plataforme Book. Openedition General field: Social Sciences Detailed field: Computers: Systems, Networks
Mi especialidad se concentra en la edición, la lingüística, el ámbito cultural - artístico y cinematográfico.
Soy titulada de traductora francés español hace 7 años de la Universidad de Playa Ancha de Valparaíso, Chile. Estudié un año en ScPo Rennes en 2006, Francia, vinculándome al área de Politicas Culturales y Sociología de las Organizaciones. Realicé un master Erasmus Mundus en Tecnologías lingüísticas en Francia, Portugal y España entre 2011 y 2013. Soy titulada del Master de edición Mutations du monde du livre de Aix en Provence, Francia, en 2015.
Las prácticas profesionales que he realizado pertenecen al área de Cooperación y Relaciones Internacionales de la Municipalidad de Valparaíso, luego en edición electrónica en Cleo y la mediación del libro en Marsella en el Festival de libro de la Canebière FDC. En edición impresa realicé una pasantía en la Editorial chilena Lom Lom. Especializada en ciencias humanas y literatura. Traduje dos cuentos para estos editores: Bola de sebo y El collar de Guy de Maupassant en 2015.
En este momento me encuentro en Marsella, como vendedora para la librería Histoire de l'oeil Histoire de l'oeil. Constantemente estoy promoviendo proyectos de traducción y cooperación internacional con diferentes organizaciones y asociaciones chilenas y francesas, contactando librerías y editoriales. Tal fue el caso de la invitación de Elicura Chihuailaf, poeta mapuche para el festival Colibris en Marsella en 2012.
En traducción estoy involucrada desde el subtitulaje, en Chile y Francia habiendo subtitulado películas para su participación en festivales latinoamericanos en Francia, tales como, Piedra, Papel o Tijera, película venezolana ganadora de las Rencontres de cinéma sud-américain de Marsella (Encuentros de cine sud-americano). En interpretacion también he colaborado con festivales de índole cultural en Francia como el Festival Colibris y el Festival du livre de la Canebière con el autor español Marc Pastor.
En edición, como traductora / difusora realizo búsquedas de obras de autores tanto franceses como latinoamericanos para proponer su publicación a editoriales como Latinoir de Marsella y Lom de Santiago de Chile. Me encuentro residiendo en Marsella, Francia desde hace 6 años.